Questions en lien avec la phase diagnostique
Ce sont les autorités nationales qui désignent les membres de l’ENR qui sont ensuite dégagés de toute autre sollicitation pour la durée de la phase diagnostique du programme estimée à 6 mois. Il est recommandé de réunir des profils provenant des différents services de l’administration éducative, en vue d’aboutir à une équipe pouvant apprécier le pilotage de la qualité depuis des angles complémentaires.
Le choix des sites d’observation (régions, inspections et écoles) est fait sur la base d’une méthode d’échantillonnage raisonnée. Dans une approche résolument qualitative, l’analyse cible des « écoles performantes dans des contextes éprouvants ».
L’objectif de l’étude n’est pas d’être représentatif des écoles, mais plutôt d’arriver à décrire les pratiques prometteuses que l’on pense trouver dans les écoles qui réussissent tout en étant situées dans un contexte éprouvant. Pour cette raison, l’échantillon est choisi sur une base raisonnée.
Les constats observés peuvent être généralisés dans la mesure où ce qui est observé dans les lieux échantillonnés est partagé avec des lieux qui n’ont pas été échantillonnés afin de ne retenir que les constats qui sont communs. Toutefois, l’étude a bien montré que ce qui explique les constats peuvent varier d’un lieu à un autre.
À l’heure actuelle, le programme se limite à l’enseignement de base formel.
Le diagnostic adopte une approche qualitative et une méthode inspirée par la recherche-action qui privilégie des techniques participatives. L’analyse documentaire, l’observation directe, les entretiens individuels et collectifs ainsi que les groupes de discussion (ateliers) sont les principales techniques mobilisées pour la collecte et la triangulation des données. Les trois volumes d’outils de la collecte de données sont disponibles ci dessous.
Oui. Les outils de la démarche diagnostique sont testés dans chaque pays afin de s’assurer de leur compatibilité avec les réalités du contexte et leurs éventuelles adaptations sont réalisées par les membres de l'Équipe Nationale de Recherche avec l’appui de l’équipe de supervision.
La question du genre est intégrée dans les études de cas réalisées pour chaque établissement scolaire visité, notamment à travers l’attention particulière qui est portée à la prise en charge des élèves en difficulté de toute nature dont les jeunes filles en déperdition scolaire.
Le diagnostic s’appuie sur une analyse approfondie des projets et programmes soutenus par les PTF dans une perspective de capitalisation et d’identification des initiatives déjà entreprises et/ou abandonnées, ainsi que les problématiques déjà identifiées en repérant ce qui a fonctionné ou pas. Des entretiens sont aussi conduits avec les PTF afin de leur présenter le programme et de discuter de leurs plans d’actions, plus spécifiquement sur les thématiques repérées par les acteurs aux niveaux des écoles et des services déconcentrés pour une complète synergie avec les actions des futurs chantiers de travail.
Question en lien avec la phase post-diagnostique
La particularité du diagnostic est qu’il ne débouche pas sur des recommandations mais sur un ensemble de chantiers de travail visant à améliorer le pilotage de la qualité de l’éducation. Un chantier de travail est un ensemble de constats qui nécessitent d’ouvrir une réflexion sur des « problématiques résistantes » portant sur des enjeux similaires ou ayant un lien direct.